C comme…

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Comme …

CROYANCES : Une croyance peut se définir comme le fait de tenir pour vraie une idée, indépendamment d’éléments de réalité permettant de la prouver. A partir de là, on peut avoir des degrés de croyance assez variables : allant de la simple opinion qui ne nécessite pas de vérification car même si approximative, elle ne présente à priori pas d’impact,  jusqu’à une certitude absolue qui a besoin d’être alimentée par divers éléments subjectifs (observation, témoignage, adhésion de masse, répétition…) et qui influence significativement nos décisions. Implicitement cela serait une  sorte de supposition reposant sur l’air du temps et s’opposerait à une réalité validée, et sûre. La question qui me vient est : qui détient de façon sûre la vérité sur un sujet ? 

Bref… ce qui est intéressant, c’est que nous sommes en fait très largement, sinon totalement gouvernés par nos croyances. Ces croyances issues de notre éducation, de l’observation de nos aînés, de nos expériences initiales depuis le ventre de notre mère et de ce que notre corps tout entier a pu capter au cours des situations de notre vie, fondent l’algorithme de notre logiciel comportemental. Ainsi, si l’on se retrouve dans une situation qui vient heurter nos croyances, notre organisme met en œuvre les mêmes mécanismes que ceux de la survie. La priorité devient notre capacité à fuir ou à combattre pour nous défendre contre l’agresseur. Par le biais des vecteurs physico-chimiques (hormones, neuro-transmetteurs, signaux électriques…), notre cerveau ordonne le branle-bas-de combat. Toute autre activité de notre corps devient annexe y compris notre système immunitaire lui-même très énergivore : C’est le stress.

Il est possible  que l’agresseur ne soit pas aussi effrayant que le prédateur pour lequel notre cerveau archaïque  a été programmé chez nos lointains ancêtres. Notre voisin extrêmement bavard qui s’approche par exemple, heurtant la croyance que l’on va encore perdre une demi-heure à discuter va initier une réponse de stress. Dans ce cas, notre système immunitaire devrait être encore loin de sa réserve, mais il y a de fortes chances que l’on perde cette « précieuse » demi-heure à subir une conversation qui « doit » être ennuyeuse puisque l’on s’est auto-programmé pour cela. Notre corps sera alors mobilisé pour la fuite. Par contre, des informations négatives en continu 24h/24h dans les médias, le marathon du quotidien pour être à la hauteur (de ses croyances) et bien d’autres tracas sont de nature à nous emmener dans la zone rouge. Dans cette zone où le corps n’a plus assez d’énergie pour dominer ses millions d’agresseurs quotidiens : virus, bactéries, température, imprévus …

L’idée pour améliorer sa santé serait donc de nettoyer les sources de stress inutiles. Cela peut consister à raisonner pour discerner le danger qui est une menace physique immédiate, de l’information qui déclenche une réponse émotionnelle  automatique mais n’implique pas un danger pour soi. Malheureusement  on n’a parfois pas cette capacité, tout simplement parce-que la croyance que l’on a heurté est inconsciente, le stress lui-même peut passer sous le radar de notre conscience et pourtant nous affecter physiologiquement. Est-ce que les petites phrases du genre «L’argent ne profite qu’aux riches », ou « Il faut se battre pour réussir » ou encore « Je n’ai jamais rien compris aux maths » vous parlent ? Il y en a tant d’autres …

 

 Dans ce cas, d’autres techniques pour se libérer de croyances inutiles et non pertinentes peuvent être efficaces, notamment la kinésiologie.

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